Pique-nique sur la rive et escapade en bateau

Dimanche 26 octobre 2025

Chaumont-sur-Loire

Nous étions une vingtaine d’adhérents ce dimanche à avoir répondu à l’invitation de l’Association millière raboton, homme de loire. Au programme : un pique-nique suivi d’une balade sur la Loire.

Il fait beau mais un petit vent froid taquine nos oreilles. Les tables sont installées sous un barnum et se couvrent bientôt de boissons et de mets apportés par les uns ou les autres. Les assiettes se remplissent, les conversations s’animent. On se retrouve ou on fait connaissance. Chacun partage un moment simple et joyeux avant de profiter de la beauté du fleuve.

Nous voici répartis sur deux bateaux, pilotés par Johanna et Cédric. A la demande de certains passagers malicieux, Johanna nous dispense les conseils de sécurité. Et vogue la toue sur les eaux paisibles ! Le vent est toujours de la partie et c’est tant mieux, l’aventure n’en aura que plus de charme. L’occasion de hisser la voile s’impose alors pour notre plus grand plaisir mais cela requiert force et adresse. Johanna s’en tire à merveille. Elle me confie la mission de tenir « une ficelle » attachée à la voile. J’obtempère mais sans vraiment savoir quel est le but de cette manœuvre. Quelques moqueurs me disent : « Surtout ne lâche pas la ficelle » ! Je comprendrai plus tard que ce cordage qu’on appelle « gueurde » dans le vocabulaire de la marine de Loire sert à relever le milieu de la voile afin de permettre au pilote de voir plus facilement l’avant du bateau. Finalement, c’est bien utile !

Notre bateau, toute voile dehors, glisse sur l’eau argentée. Nos regards se perdent dans le paysage. Nous apercevons l’autre embarcation poussée aussi par le vent ; les nuages, à l’assaut du ciel, sont traversés par les rayons du soleil qui nimbe l’eau d’éclats scintillants. Un tableau magnifique s’offre à nos yeux.

De retour sur la terre ferme, on se quitte à regret. La promenade a duré pourtant plus de deux heures mais nous serions bien restés plus longtemps dans ce monde enchanteur.

Crédit photo :
millière raboton