16 juillet 2022-Port de Chaumont-sur-Loire
Vous embarquez à bord d’une toue millière raboton, homme de loire, pour une balade (2 heures environ) chorégraphique à ContreCourant… Qu’est-ce à dire ? Face à vous, des artistes déroulent un spectacle qui utilise les techniques du cirque – jonglage, antipodisme, acrobatie au sol et en aérien – la danse et l’art des marionnettes. Cette performance s’inspire du lieu, toujours en pleine nature, où il prend forme. Le 16 juillet 2022, ce sera la Loire : le fleuve, ses paysages, les émotions qui montent en soi… L’apothéose étant, pour les artistes, la rencontre de l’eau… sous les yeux et avec l’empathie des participants…

La compagnie Tau
Fondée en 2009, par Émilia Tau, jongleuse et danseuse, et Bertrand Depoortère, photographe et artiste visuel. La compagnie italo-française mène un travail original autour du cirque (jonglage, antipodisme, manipulation d’objets et de marionnettes), de la recherche corporelle et de l’art visuel. Elle met en mouvement les corps, les objets, les images, les émotions, les mémoires et les paysages.

Une compagnie engagée
La compagnie est reconnue pour sa recherche sur l’antipodisme (jonglage avec les pieds) qui a participé au renouvellement de cet art et à sa diffusion. Installée dans la campagne berrichonne, elle donne une place importante aux actions territoriales : organisation de festivals pluridisciplinaires en milieu rural, représentations de spectacles autour de monuments historiques, tournées à pied, notamment en compagnie d’ânes, projets de médiation culturelle et artistique en lien avec les habitants. À l’international, la compagnie Tau a participé à la tournée Clowns sans frontières en Uruguay ; au festival Copii Circulum casa de Clowni en Roumanie. Elle est intervenue également, à l’École du Cirque Assirk Assaghir, Naplus, en Palestine ; et à l’École du cirque Shems’y à Salé au Maroc.

Nous avons le grand plaisir d’accueillir à bord de nos toues en juillet et août, une nouvelle artiste – Laura Linde Doiseau – soprano. Accompagnée à la harpe celtique par Catherine de Preissac, Laura Linde Doiseau posera sa voix sur des romances, ballades et autres ritournelles traditionnelles. Des œuvres signées Haendel, Britten mais aussi Stivell, mélodies sur des poèmes de Prévert, l’éternel Plaisir d’Amour… Répertoire de charme pour soirée champêtre sur la Loire, en naviguant sur des ambiances changeantes, en harmonie avec les lumières, les nuances, le paysage… Somme toute, contemplatif et espiègle !

Qui est Laura Linde Doiseau ?
Laura intègre le conservatoire de Tours à 7 ans, en classes de harpe et de chant choral. Auparavant, alors qu’elle avait choisi de jouer de la contrebasse, sa route croise celle de Catherine de Preissac : Laura participe au Jardin d’éveil musical, elle a 6 ans, chaque mois, les enfants font la connaissance d’un nouvel instrument afin d’affiner leur choix.
« Je me souviens d’être entrée dans une grande salle pleine de harpes… Et là, une grande dame – Catherine de Preissac – a dit tout simplement : « Je vais vous présenter mon instrument… ». Ça a été le coup de foudre pour la harpe et j’ai oublié la contrebasse sur le champ ! Vers mes 9 ans, Catherine est devenue mon professeur pendant 5 ans, puis elle a quitté Tours, avant d’y revenir pour s’y réinstaller définitivement »

Le chant choral
« J’ai donc suivi un double cursus au conservatoire de Tours – Chant choral et harpe – lors de l’examen final en chant choral, j’ai été recrutée par Loïc Pierre, le chef du chœur Mikrokosmos. S’en est suivi des tournées jusqu’en Chine et au Japon, des spectacles proposés dans des lieux insolites comme le gouffre de Padirac, des prisons et des usines désaffectées… En 2019, j’ai décidé de transmettre ma passion du chant en devenant professeur et chef de chœur. »

La Rabouilleuse pointe son nez !
« Ce devait être l’été 2016, j’ai rencontré Clément Sirgue lors d’un Regroupement national d’éducateurs à l’Environnement. Éducatrice à l’environnement, était mon métier, et je pratiquais la musique en loisir… Depuis, j’ai inversé l’ordre ! Il s’agissait d’un regroupement annuel autour d’un thème, cette année-là, ce fut Tourisme et Éducation à l’Environnement. De fait, cela consistait à se faire vivre les uns les autres les animations que nous réalisions dans notre quotidien, au cours de balades et de soirées orchestrées par ceux qui étaient musiciens ou chanteurs ou les deux à la fois… Aussi quand Catherine m’a parlé de millière raboton, homme de loire et de l’éventualité de nous produire en récital sur les toues, j’ai été séduite d’emblée par l’idée de partager un moment musical au cœur de la nature… et par le fait de pouvoir exprimer, ensemble, mes deux passions… »