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Blog-sur-Loire

Septembre 2019

• Parole de Millière !
Édito : Agnès Legout-Catelain, Présidente de Millière Raboton

• Quoi d’9 en Loire ? 
Odyssée ligérienne : Le Voyage de la Pierre de Chambord

• Ceux d’Loire 
Zahra SCHNEIDER
Citoyenne du monde et de la Loire

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Parole de Millière !

Agnès Legout-Catelain
Présidente de Millière Raboton

© Éric Jeannot – Étape à Chouzy, 5 septembre 2019 

Grand événement en ce début septembre, notre participation au Voyage de la Pierre : bloc de tuffeau transporté sur la Loire de Tours à St-Dyé-sur-Loire,  escorté par les barques traditionnelles des associations de mariniers, actives sur le parcours.

Voyage dédié à la commémoration de l’ouverture du chantier de Chambord, il y a 500 ans, le 6 septembre 1519.

millière raboton, homme de Loire, a pris le relais au port de Chaumont-sur-Loire pour accompagner la pierre jusqu’au port de La Creusille, à Blois. Ce fut, pour notre association, une vitrine exceptionnelle pour valoriser nos activités sur la Loire.

Au-delà du coup de projecteur sur millière raboton, l’événement Voyage de la Pierre a été source de rencontres, durant une semaine, de bateliers professionnels, heureux et solidaires, en osmose complète avec le fleuve. Cette aventure, à l’évidence, nous a reliés à Jean dont la vie fut dédiée passionnément à la Loire. Il était présent dans toutes les têtes. 

Le CA, les adhérents, les bénévoles, sont très fiers de l’équipage millière raboton, qui, certes, n’est pas toujours un long fleuve tranquille à manager, mais qui dégage tant d’humanité, de savoir-faire et de passion pour la Loire et tout son environnement. 

Ce fut aussi l’opportunité d’animer le port de Chaumont comme nous l’avons fait lors de la soirée Moi, Leonardo, bâtard, plouc et génial (Cliquez sur le lien en bleu pour lire l’article). Nous aimons tant redonner une vie festive à ce lieu qui le mérite par sa beauté.

Nous n’avons pas dit notre dernier mot et nous nous lançons, déjà, le challenge de la célébration des 20 ans de millière raboton en 2021 !!! En attendant, nous aurons bien l’occasion, d’ici là, de festoyer à notre manière sur notre rive.

Nous entrons doucement dans l’automne, ses fraicheurs, ses couleurs flamboyantes ou assourdies, et ses lumières qui nous ravissent, encore et toujours. Me voici l’âme poétique dans le sillage des jours à venir…

À bientôt sur l’eau !

Quoi d’9 en Loire ?

Odyssée ligérienne : Le Voyage de la Pierre de Chambord

© Stéphane Doussard

Vendredi 30 août 2019. Il y a toujours un amont

En cette soirée, se déroule une réunion Communication au siège de millière raboton, quand notre guide-pilote saisonnier, Thomas, entre en coup de vent pour chercher quelques victuailles et de quoi boire pour souhaiter la bienvenue à Jean-Marc Benoît dit Bineuil, dit Bibi, qui mouille avec son bateau de 12 m (coque en acier), HLM Blandine, au port de Chaumont. Solidarité marinière oblige… Bibi, puisque Bibi, il y a, est une personnalité marquante sur les rives de Loire, du côté de Nevers. Ancien pêcheur professionnel, il s’est reconverti dans la fabrication de bateaux traditionnels. À l’heure actuelle, sa production s’élève à plus d’une centaine de livraisons. De retour d’une manifestation qui avait eu lieu à Angers, Bibi remontait vers le Festival de Loire d’Orléans. Thomas l’avait rencontré en septembre 2018, à Tours, lors du colloque – Naviguer sur la Loire aujourd’hui-co-organisé par la Mission de Loire et le programme Ambition Recherche Développement (ARD) Intelligence des Patrimoines. Bibi était intervenu sur la problématique : quel sera le bateau de l’avenir sur la Loire ? En quelle matière ?

Bibi, quand il jette l’ancre à Chaumont, en est à sa 30ème descente/remontée de Loire. Il n’en fallait pas plus pour donner des idées à l’équipage millière raboton !

Samedi 31 août 2019. Embarquement avec Bibi

Remonter la Loire avec Bibi, était l’opportunité rêvée de 2 jours de formation, grandeur nature, pour tester les passages de pont, en particulier, ceux de Chaumont, Blois et Muides. En effet, dimanche 1er septembre, au soir, HLM Blandine lançait l’ancre à St-Laurent-des-Eaux. Samedi midi, départ de Chaumont, après le passage du pont (difficultés rencontrées à cause de gros déchets métalliques anciens qui doivent dater de l’époque de la construction du pont), destination Blois et le pont Jacques Gabriel, il faudra parcourir 17 km à la voile. « Nous sommes arrivés à Blois avec une moyenne de 13 km/heure » précise Stéphane. Le passage du pont de Blois posait problème. Il a fallu bouger les pierres, en amont, créer un chenal comme une sorte de duit*. Puis, sur la rive, côté centre-ville, le passage s’est effectué au treuil en passant une haussière** dans les anneaux du pont. Escale à Blois, au port de la Creusille, vers 19 heures, accueillis par Olivier Hamelin de l’Observatoire de Loire, qui a été de grand conseil pour la manœuvre de passage du pont.

*chemin de pierre construit dans le sens de l’écoulement du fleuve afin d’augmenter la profondeur en canalisant partiellement un chenal.

** haussière ou aussière, gros cordage d’amarrage ou de remorquage de bateau

Dimanche 1er septembre 2019. Cap sur St-Laurent-les-eaux

Olivier Hamelin nous accompagne alors que nous naviguons sur son périmètre – du pont Jacques Gabriel au lac de Loire – lac de Loire que nous devons traverser. Passage de l’annexe du bateau, au barrage de Loire, par la passe aux poissons.

Pour franchir le barrage avec HLM Blandine, il faudra attacher une haussière au bateau pour lui donner une impulsion suffisante afin qu’il passe dans la vague.

Nous arrivons à St-Dyé. Nous croisons Vincent Aldebert, président de l’association Kairos, qui a habillé de bois, la coque alu de notre nouvelle toue, Gueule de Bois. Nous sommes accueillis par les Marins du port de Chambord. Le pont de Muides réserve le passage, en aval, d’une sorte de mur de pierres (vestiges d’anciens moulins, anciens duits, tout pêle mêle !). Pour le dépasser, nous jetons l’ancre à 120 mètres environ au bout d’une corde : à l’aide d’un treuil, nous allons tirer le bateau. Cette formation in situ, a été une chance pour « rôder » l’escorte de la Pierre de Chambord. Stéphane rappelle que l’expérience acquise ces 2 jours-là, a été fondamentale pour mettre en œuvre différentes stratégies destinées au passage des ponts. Il a abordé l’escorte de la Pierre de Chambord plutôt rasséréné : Souventes fois est nettement moins encombrant que HLM Blandine.

© Stéphane Doussard

Mardi 3 septembre 2019. Fièvre de veille

Grand nettoyage du port, la consigne est de tout mettre en ordre ! Déplacer l’embarquement pour répartir harmonieusement animations et balades (5€/40’).  Monter le chapiteau gracieusement prêté par la Compagnie du Hasard. Préparer l’accès à l’île de la Folie, côté Loire, en prévision de la balade-découverte (faune et flore), orchestrée par Coralie du Conservatoire des espaces naturels du Loir-et- Cher. De fait, il faut refaire l’accès à l’île de la Folie, côté Loire : nettoyer 7 marches empierrées, installer des contremarches en bois et créer 6 marches supplémentaires. Coralie, l’animatrice, Jean-Louis, le bénévole et Stéphane, notre guide-pilote, s’y attèlent.

Mercredi 4 septembre 2019. Elle arrive !

Thomas, notre guide-pilote saisonnier, embarque sur une toue pour se porter au- devant des bateliers qui transportent la pierre. Arrivée à la voile pour une escale à Chargé, côté camping. Les animations démarrent vers 14h : Présentation de la Boule de Fort par La Boule de Fort de Blois, Balades en poney par Claire Arnou et Frileuses, Ateliers pour les enfants par le Domaine de Chaumont-sur-Loire et le Domaine national de Chambord, Jeux du patrimoine par la Pétanque chaumontaise et l’USEP Chaumont-sur-Loire, Présentation d’auteurs et lectures de textes- Jacques Riby, Nicole Lierre, Annie Loyau – par la Bibliothèque de Chaumont-sur-Loire, Concours de poésie : Du sonnet au Slam. L’atmosphère est carrément Renaissance avec la présentation de danses de cette époque par les élèves de l’École primaire de Chaumont. On aperçoit même un St-Nicolas de haute stature, qui surveille benoîtement les différentes péripéties du jour, en bon patron des mariniers. Aurélien, notre guide-pilote, Paul, notre guide-pilote saisonnier et Claude, bénévole, assurent les petites balades à 5 € (105 passagers en 2h30). Vers 17h30, les bateaux sont accueillis en fanfare par Les Sonneurs de trompe du Val de Cisse. La soirée se déroule en musique avec Chaumont fête la musique pour régaler les participants du très grand pique-nique partagé (une centaine de personnes sur le port). Tout un chacun fait la fête aux mariniers, heureux de ce voyage, heureux de se retrouver ensemble sur la rive chaumontaise.

© Stéphane Doussard

Jeudi 5 septembre 2019. Le grand départ !

Aurélien, Stéphane, nos guides-pilotes, Claude, Jeannot, Philippe, bénévoles et le photographe de la Nouvelle République, Jérôme Dutac (Cliquez ici pour lire l’article), appareillent à bord de Souventes fois, pour accompagner La Cinglée – Samuel et Nicolas de Boutavant La Sybille (Clément de La Rabouilleuse) et Bouzouk (Carlo). L’équipage de millière raboton qui pilote la remontée jusqu’au passage du pont Gabriel de Blois, est à la manœuvre (Cliquez ici pour lire l’article)**. Stéphane reprend l’itinéraire ouvert à bord de HLMBlandine. L’ambiance est à l’enthousiasme. Les mariniers sont heureux comme des poissons dans l’eau : le simple fait de sortir de leurs périmètres respectifs, d’aller voir ailleurs si la Loire y est, les comblent d’aise. Ils partagent, fraternellement, ce moment exceptionnel. On fait escale à Chouzy, où l’on partage un pique-nique apporté par Mathilde, organisatrice du Domaine de Chambord. Nous arrivons en vue de Blois vers 14h30. Le passage du pont Gabriel exige une certaine maestria (Cliquez ici pour lire l’article). Il faudra hisser à la corde. Des bénévoles sur la rive feront office de haleurs. Sur Souventes fois, Stéphane souligne la difficulté de maintenir l’axe de passage, en sécurisant le nez du bateau à l’aide de la bourde. Au port de La Creusille, accueil chaleureux de la part de Olivier Hamelin, de L’Observatoire de Loire, qui prendra le relais le lendemain matin. Nous assisterons avec intérêt à l’inauguration du nouveau bateau le Ligereté. Le repas du soir entre mariniers se déroule dans la joie et la bonne humeur !

©Stéphane Doussard

Vendredi 6 septembre 2019. Au départ d’Amboise !

Alors que les festivités ont lieu bien en amont du fleuve, Aurélien et Thomas, nos guides pilotes, assurent une importante sortie, au départ d’Amboise, pour 47 élèves et 7 encadrants, d’une école belge. Agréable balade d’1h30, les enseignants avaient bien préparé le périple tant côté Loire que côté Amboise.

Les échanges s’en sont nourris. 

Vendredi 6 septembre 2019. À St-Dyé-sur-Loire !

Après avoir assisté à une passionnante conférence de Françoise de Person, sur la Batellerie de Loire, Paul et Stéphane, nos guides-pilotes, Chantal, Claude, Jeannot et Philippe, nos bénévoles, montent à bord de Souventes fois pour rallier la dernière étape. C’est un fûtreau, de l’Observatoire de Loire, qui ouvre la marche. Les 5 bateaux, toutes voiles dehors forment une traîne magnifique sur le fleuve. Arrêt à Cour-sur-Loire, pour déjeuner sur une île. 1ère arrivée – non officielle- à St-Dyé-sur-Loire – dédiée aux enfants et aux bénévoles de la commune qui ont accompli un travail considérable, en amont de l’événement : atelier de couture pour créer des costumes Renaissance, animation autour des tailleurs de pierre, du forgeron… le tout, ponctué de jeux à la mode Renaissance. Une appropriation remarquable de cet événement à destination de la jeune génération relayé par le plaisir des plus grands.

©Martine Filleau

©Stéphane Doussard

Vendredi 6 septembre 2019. Que la fête commence !

Vers 17h30, les festivités officielles se mettent en place. La Garde républicaine en grande tenue est là pour escorter la pierre jusqu’à Chambord, à 5 km de là. On transborde la pierre sur une carriole, tirée par 2 chevaux de trait. Le cortège s’élance, suivi par une foule qui se déploie sur 1 km. Quel succès !

Le secret de la pierre de Chambord

Cette pierre est creuse et contient différents objets déposés pour faire symboles. L’équipage millière raboton, sur un support travaillé par d’ingénieuses mains pour lui donner un air de parchemin, a écrit une citation qui fait mémoire de Jean Ley, avant de glisser le tout dans la pierre qui sera scellée dans un mur du château.

Ceux d’Loire

Zahra SCHNEIDER
Citoyenne du monde et de la Loire

© Françoise Benassis

Zahra Schneider, après avoir vécu au Moyen-Orient, en France puis en Allemagne, a choisi de vivre près de la Loire où elle se sent en harmonie avec la nature, le fleuve et de ses rives. C’est une nomade qui vient de déposer son sac et, à l’image de son jardin qu’elle cultive amoureusement, elle prend doucement racine dans le blaisois…

Enfance solaire

Zahra voit le jour dans la lumière généreuse du Liban, au bord de la mer.
Enfant, elle passe le plus clair de son temps sur la plage et dans l’eau dès qu’il devient possible de se baigner, en général, vers avril-mai. De cette enfance privilégiée qui s’est déroulée en temps de paix, elle a gardé au plus profond d’elle-même, le goût de l’osmose avec les éléments et une grande fascination pour la mer. Le mélange des cultures et la beauté des paysages de son pays de naissance, ont posé les jalons essentiels qui étaieront sa vie à venir :  nature, harmonie intérieure, itinérance et convivialité.

Universités françaises

Zahra, très attachée à notre langue, vient en France pour suivre un cursus universitaire littéraire à Lyon où elle obtient une maîtrise de Littérature française et découvre une pratique qui aspecte toujours sa vie : la méditation zen. Après cette première étape, elle monte à Paris pour enchaîner 3 années de cours à La Sorbonne. Objectif : accéder à un diplôme d’Études approfondies (DEA). Objectif rempli !

Détour germanique

C’est en Allemagne, en Forêt noire que Zahra s’installe jusqu’en 2010. Naître dans un pays comme le Liban favorise le goût d’autres cultures et l’aptitude à apprendre d’autres langues. À son arrivée en Allemagne, elle ne parle pas un mot d’allemand. Elle se met à l’étude et à la pratique de cette nouvelle langue qu’elle fait sienne rapidement. Il fallait aussi assimiler d’autres usages sociaux, d’autres comportements, d’autres repères… Zahra a la souplesse innée pour ce genre d’exercice !

Activités outre Rhin

Zahra a tout d’abord exploité le fait de maîtriser couramment le français, en travaillant dans une entreprise d’import-export de vins français. Adopter une autre langue, un autre pays, prépare aussi à changer d’orientation professionnelle. Voilà qu’elle se passionne pour l’œnologie et se reconvertit en conseillère en vins pour une société allemande dont elle devient gérante. Cette fois-ci, elle voyage pour motifs professionnels en participant à des salons internationaux en Norvège, en Angleterre… Puis, dans le feu de l’action, elle crée sa propre entreprise autour des vins français : organisation de dégustations, importations et ventes en Allemagne et en Belgique.

©Françoise Benassis

Quand le cœur balance

« De culture, je suis fondamentalement française même si j’ai aimé mener une vie cosmopolite. Aussi, au bout de quelques années passées en Allemagne, la France m’a manqué. Je suis revenue un temps rien que pour le plaisir de retrouver l’ambiance française, de prendre un café en terrasse, de lire les journaux et les livres en français au pays de Molière… Toujours obsédée par la mer, je me suis un peu posée à Nice. J’ai fait quelques allers et retours France-Allemagne. En 2011, j’ai pris ma décision et suis revenue définitivement en France. »

Le goût de la Loire

« Je me suis installée quelque temps à Nice. Mais, décidément, ce n’était pas ma mer… En 2012, j’ai refait mes valises pour me retrouver en Val-de-Loire, dans le blaisois. Je ne voulais plus vivre en ville. J’ai réalisé qu’au-delà de la mer, j’avais besoin d’espace. La Loire a ouvert cet espace. Je la fréquentais régulièrement en été et ce, depuis déjà une vingtaine d’années. Je randonnais beaucoup à vélo, le long de ses rives. »

Une vie ligérienne

« En vivant près de la Loire, je me rends compte que j’ai retissé ensemble tous les liens qui m’importent pour me sentir en harmonie avec moi-même et le monde qui m’entoure. J’ai un chien, un jardin, je cultive les tomates, les salades… J’aime la campagne, je m’y sens à l’aise, dans mon élément. Je peux y exprimer mon côté sauvage et préserver ma liberté. »

© Françoise Benassis

Indépendance ligérienne

« Je n’ai pas quitté l’univers professionnel du vin. J’ai commencé comme salariée dans un domaine viticole de Monthou-sur-Cher. Je gérais les ventes sur le secteur professionnel des hôtels et restaurants. Toujours curieuse d’apprendre et de maîtriser d’autres domaines, je me suis lancée dans la comptabilité, ce qui me permet actuellement de travailler en indépendante. J’ai en contrat plusieurs domaines viticoles voisins – je ne quitte pas un secteur que je connais bien – pour des prestations de facturation et de suivi, relance-clients, déclarations douanières…

Rencontre Millière Raboton

« J’ai voulu faire découvrir la Loire à l’une de mes amies. Nous sommes parties en balade avec Thomas. J’ai été très sensible à son discours sur la Loire, au contact qu’il a su créer entre la vie du fleuve, la connaissance de sa faune et de sa flore et le plaisir de piloter une toue. Il m’a expliqué que je pouvais apprendre, moi-aussi, à piloter et à passer mon permis bateau avec l’accréditation passagers. En 2016, je me suis lancée sur cette nouvelle piste qui me rapproche de la Loire comme j’en avais toujours rêvé. J’ai obtenu mon permis et j’interviens maintenant aux côtés des guides-pilotes chevronnés de Millière – Jean-Claude, Thomas, Stéphane, Aurélien – ainsi, je parfais mon expérience avant de me lancer seule.

Racines ligériennes

« Ici, sur les rives de Loire, j’ai trouvé mes racines. Et, si j’appartiens à plusieurs cultures expérimentées tout au long de mon itinéraire personnel, je ne suis pas attachée à une culture en particulier : à chaque fois j’aborde les gens et les lieux, l’esprit ouvert. Je me sens bien dans l’équipe Millière Raboton, ce sont des êtres naturels qui transmettent qui ils sont autant que leur savoir. Je garde un excellent souvenir des traversées Rilly-sur-Loire/Veuves de l’été dernier et je compte bien récidiver cette année. Il m’arrive d’intervenir lors de balades avec des passagers étrangers, j’ai alors le plaisir de pratiquer les langues que je maîtrise : l’anglais, le libanais et l’allemand. »

À bientôt sur l’eau, pour une balade passionnante avec Zahra aux côtés de notre unique pilote-femme… pour l’instant !

Conception-Rédaction Françoise Benassis
Direction artistique Adèle Gagnier
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