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Blog-sur-Loire

Chaque mois, envolez-vous en lisant la rubrique de Françoise Benassis

Octobre 2022

Parole de millière !
Agnès Legout-Catelain
Présidente de millière raboton, homme de loire

L’équipage millière raboton, homme de loire
Saison estivale 2022
La belle équipe !

Une bonne saison estivale
pour millière raboton, homme de loire
C’est dans La Nouvelle République !

Il était une fois, un chaland qui sombra…
L’œil de lynx de Thomas

Fiesta après la Fête PORT OUVERT 2022
Les valeureuses petites et grandes mains

Portrait de saison !
Guide-Pilote été 2022
Jérémie Serin

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Parole de millière !

Agnès Legout-Catelain
Présidente de millière raboton, homme de loire

L’excellente saison estivale que nous venons de vivre et ce, à bien des égards, nous impose de nous projeter en 2023, voire plus loin encore.

Nous ne sommes pas peu fiers d’employer une équipe de guides-pilotes ô combien talentueux, solidaires, imaginatifs et soucieux du milieu dans lequel ils évoluent.

A partir de la balade en bateau, la sensibilisation de nos passagers à la question cruciale de l’environnement, va constituer le cœur de notre action.

Deux de nos guides-pilotes – Jérémie et Johanna – sont déjà formés à l’éducation à l’environnement. De fait, chaque guide millière raboton, homme de loire, a sa propre approche et connaissance du milieu ligérien, approche qui sera nourrie par des formations adaptées.

Nous allons prendre le temps de concevoir des balades, avant et après la saison estivale, destinées à des publics jusqu’ici encore éloignés d’activités fluviales comme la nôtre. Nous souhaitons intéresser les enseignants autour de la question environnementale, en travaillant avec ceux qui seront sensibles aux enjeux qui mêlent batellerie et milieu dans lequel nous évoluons.

Nous contacterons également des structures d’aide aux jeunes, d’autres dédiées à l’accueil de personnes porteuses de handicaps ou âgées, ou en difficulté économique comme le Secours populaire, Emmaüs, la Croix rouge …

En parallèle, nous multiplierons les moments festifs et/ou culturels en suivant toujours le fil conducteur de l’environnement.

Tout cela avec au cœur et dans la tête le souvenir bien présent de notre grand ami Jean Ley qui, avec toutes les audaces dont il était capable, savait marquer de son empreinte et faire rêver.

A bientôt sur l’eau, il y en coule désormais un peu plus dans le lit de Dame Loire !

 

L’équipage millière raboton, homme de loire
saison estivale 2022

La belle équipe !

Nous sommes fiers d’eux, de leurs talents, leur humanité, leur engagement pour l’environnement ligérien… C’est un équipage dynamique, intelligent, imaginatif, sous la houlette de Stéphane Doussard, notre guide-pilote coordinateur. Nous avons le plaisir de les saluer ici, de gauche à droite :
Maxime Chailleux, Paul Vézillier, Jérémie Serin, Bastien Dupuy, Johanna Sikula et Stéphane Doussard.

© Françoise Benassis

Une bonne saison estivale
pour millière raboton, homme de loire

C’est dans La Nouvelle République !

© archives NR

Première annonce officielle de la Fête PORT OUVERT organisée au port de Chaumont-sur-Loire, par millière raboton, homme de loire, pour démarrer en fanfare sa saison ! Réservez les samedi 29 avril, après-midi et le dimanche 30 avril 2023, toute la journée, et venez faire la fête avec nous, il y aura de chouettes animations et des balades 40 minutes/5€ (avec une rotation bien huilée…) Qu’on se le dise !

Il était une fois, un chaland qui sombra…

L’œil de lynx de Thomas

L’an dernier, Thomas, guide-pilote saisonnier millière raboton, homme de loire, a repéré une épave, non loin de la rive de Veuves. Un chantier archéologique, sous la direction de Virginie Serna, archéologue subaquatique, s’est ouvert, début septembre, pour expertiser la trouvaille. Ce gros bateau, probablement un chaland, aurait coulé – datation au carbone 14 oblige – entre 1408/1448. Le grand intérêt des investigations qui se sont prolongées sur une semaine, est en particulier, de découvrir les secrets de fabrication du bateau.

Construire un bateau au XVème siècle
Bien avant de lancer le chantier du bateau, tout commence en forêt. On relie des arbres entre eux ou on les bride pour obtenir des pièces déjà cintrées destinées à la membrure. La membrure correspond à l’assemblage de pièces de bois (pour le chaland de Veuves, on a eu recours à du chêne) qui forment la structure transversale du bateau en reliant la sole (le fond du bateau) à la bordaille. Pour comprendre la suite, les non-initiés peuvent imaginer une coque de bateau renversée. La bordaille (les planches de bois déjà cintrées) était dite montée à clin, quand les planches se chevauchaient. Chaque planche comportait une échancrure en L, où on introduisait le bas de la planche, calée ensuite avec des chevilles en bois et quelques clous (les clous carrés étant les plus anciens). On montait ainsi de suite, du haut en bas (la coque est renversée) les bordées qui se chevauchaient, selon la méthode employée pour recouvrir un toit (technique de charpentier de marine scandinave). Pour l’étanchéité, on utilisait la mousse des sous-bois avant de lui préférer le chanvre quand il est apparu dans nos contrées et qu’on a su le cultiver.

Anecdote à clin
Ce petit radical serait à l’origine du verbe déglinguer dont la première acception correspondrait au fait de disloquer un bateau monté à clin…

Progrès technique au XVe siècle
À l’avant de l’épave trouvée à Veuves, on remarque 2 arrançoirs, en général on n’en trouve qu’un ! Ce morceau de bois épais échancré, situé à l’avant du bateau, à l’extérieur de la bordée, servait à bloquer la bourde pour que le bateau se décale tout seul afin d’éviter un choc. Le chaland de Veuves comporte donc 2 arrançoirs, peut-être à cause de sa grande taille…

Fin de chantier
Après une semaine de recherches sur l’épave, en clôture de chantier, les archéologues l’ont recouverte de gravier pour la protéger et la rendre à Dame Loire qui l’abrite en son sein…

Fiesta après la Fête PORT OUVERT 2022

Les valeureuses petites et grandes mains

Dimanche 18 septembre 2022, en soirée, les valeureux qui ont activement participé à l’organisation et la tenue de la fête PORT OUVERT 2022, étaient conviés à une balade apéritive et musicale. Côté musique, nous avons été gâtés par Reno qui détaille avec plaisir – et pour notre grand plaisir – ces merveilleuses chansons françaises qui sont notre patrimoine de bonheur, accompagné de son orgue de barbarie.

L’équipage millière raboton, homme de loire, au grand complet s’est activé auprès de passagers tellement heureux d’être ensemble sur l’eau et sur l’île, si proches de Dame Loire, tous tombés en amour avec elle, comme on dit au Québec ! Stéphane, Paul, Johanna, Jérémie, Bastien et Maxime, ont joué les chorégraphes en positionnant les toues en étoile pour le récital de Reno. De l’imagination, de la finesse acoustique et tant de savoir-faire pour un équipage de rêve… Il n’en fallait pas moins pour célébrer le triomphe de César !

Au retour, embarqués sur les toues, contemplant le Château de Chaumont, la joyeuse troupe a pris plaisir à écouter l’évocation de son histoire par Emmanuel Cini, stagiaire, cet été, auprès de notre association comme conférencier. Ah, les frasques de Mademoiselle Say, devenue de Broglie par mariage…

© Françoise Benassis

© Françoise Benassis

© Bastien Dupuy

© Françoise Benassis

Jérémie Serin

Marinier dans l’âme

© johanna sikula

Fermez les yeux, imaginez le port de Chaumont-sur-Loire au XVIIIe siècle, époque la plus florissante de la batellerie ligérienne… Maintenant regardez bien le portrait de Jérémie Serin : il est d’époque ! Il s’est parfaitement coulé dans le vestiaire traditionnel ancestral du marinier. Sa jeunesse ajoute un grand charme à son apparence qui cache une passion profonde et une large connaissance documentée et expérimentée du fleuve. À bord, il est intarissable et capte son auditoire par l’ampleur de sa culture. Naturellement, marinier dans l’âme.

Un héros de la Résistance
Le premier de la famille Serin, à s’installer à Chaumont-sur-Loire, dans les années 1920, est l’arrière-grand-père de Jérémie : Louis-Ernest Serin. Il arrive de sa Vendée natale et ouvre un commerce de boucherie. Puis il quitte Chaumont-sur-Loire pour Pontlevoy où il se lance dans l’élevage et le négoce.
Ensuite, il achètera la Ferme du Plessis, à Rilly-sur-Loire, lieu bien connu des adhérents millière raboton, homme de loire, puisque nous y tenons régulièrement nos Assemblées générales. La ferme dédiée à l’élevage est aujourd’hui dirigée par le petit-fils de Louis-Ernest, Christophe Serin. Pendant la 2e guerre mondiale, la Ferme du Plessis a servi de relais pour organiser la Résistance locale, Louis-Ernest s’est tant engagé dans ce combat, qu’il a été dénoncé, déporté avant que mort s’ensuive dans les camps nazis.

La relève familiale
Après l’arrestation de Louis-Ernest, le grand-père de Jérémie, Louis, a repris en main la Ferme du Plessis, l’entreprise familiale, et une autre ferme située à Montrichard, installée dans une ancienne scierie dont on a affecté les dépendances, la grande cour, entre autres, aux besoins d’exploitation d’une ferme. Le père de Jérémie n’a pas la vocation agricole, mécanicien moto, il ouvre une boutique, à Montrichard, avant d’acheter un magasin situé à Blois. Puis il se reconvertit dans la taille de pierre, et, dans l’exercice de ce nouveau métier, il se rapproche des Compagnons du Devoir.

Les premiers pas
Jérémie voit le jour en février 1986. Il passe les 2 premières années de sa vie à Mesland, avant que sa famille ne prenne ses aises dans la maison de Montrichard qui avait appartenu à son arrière-grand-père. « J’ai eu une enfance plutôt heureuse, avec des épisodes un peu compliqués : j’étais un enfant turbulent, et, à l’occasion, insolent… À partir du Collège, j’ai vécu en conflit avec l’Éducation nationale. J’ai testé toutes les filières possibles. Rupture : je quitte le Lycée en Seconde. J’enchaîne une année aux côtés des Compagnons du Devoir pour me former à la taille de la pierre, avant de retourner au Lycée en Seconde dans une filière Sciences économiques et sociales. De fait, j’étais bon en matières scientifiques. J’ai eu l’opportunité d’intégrer le Lycée Grammont, en Sciences et Techniques en Laboratoire, Génie chimique… Ce qui ne m’a pas empêché de passer un Bac littéraire que j’ai préparé, pendant une année, en rejoignant une classe rattachée au Lycée François Clouet : une classe mixte tout-à-fait extraordinaire, qui réunissait tous les niveaux, toutes les spécialités, pour accueillir les élèves inadaptés à l’institution scolaire. »

Une fringale de culture
« Dans cette classe alternative pas comme les autres, j’étais au contact de profs militants engagés dans une pédagogie qui m’a tout de suite convenu : autogestion, pas de pion, pas de colle, pas de cadre arbitraire… J’ai suivi également une année de Philo à la Fac où j’ai abordé Kant, Rousseau, Voltaire, Pascal… j’avais besoin de me nourrir de ceux qui ont pensé le monde… Une année m’a suffi, j’ai trouvé tout ça trop théorique, désincarné… »

De la justice, avant toute chose !
« Descendant de grand Résistant comme l’a été mon arrière-grand-père, j’ai eu très tôt l’envie de me battre pour des choses justes. Je refuse l’injustice de toutes mes forces. Toutes ces valeurs font partie de mon éducation avec, lié aux droits humains, l’engagement écologique. On peut dire que la fibre politique a nourri mon parcours…À 18 ans, je faisais partie d’un réseau de militants pour la désobéissance civile, à ce titre, j’ai participé à quelques opérations pour lutter par exemple contre la fabrication de missiles ogives nucléaires, au mépris de l’interdiction de la production d’armes offensives nucléaires, seules les armes défensives étaient autorisées. J’ai été partie prenante d’actions antipub pour lutter contre la pollution lumineuse… »

© collection particulière

© collection particulière

Apprendre, comprendre le monde…
« J’ai 23 ans et je ne sais quoi faire de mes 10 doigts. Je passe le BAFA pour faire de l’animation. Je veux à la fois, déconstruire l’autorité, et développer l’envie d’apprendre, de comprendre le monde… Je travaille comme animateur pour l’Association Bul’de môme. Je me heurte alors à un paradoxe : il est difficile d’enseigner à respecter la nature à des enfants enfermés dans des classes… »

Chargé de mission
« J’ai eu l’opportunité d’être associé à la création d’un accueil de loisirs de plein air, au Val d’Amboise. J’en suis devenu le directeur en 2013, quand la structure a ouvert. Pour développer l’activité, j’ai appris à travailler avec les élus, ce qui m’a permis de faire la part des choses : à côté des carriéristes, certains se mettent en réseau sur le terrain pour travailler au bien-être de tous. Cette période a été très enrichissante… Je me souviens des rendez-vous avec les maires, les préfets pour proposer un terrain propice au développement d’un accueil… J’ai dû tester mes compétences orales, apprendre à défendre mes arguments, à comprendre l’interlocuteur pour savoir comment le toucher. Il y avait des emplois à créer. Il fallait impliquer les gens sur la citoyenneté, la fibre écolo, rédiger des appels à projet, pratiquer des diagnostics de territoire, conduire des projets… »

L’association Bul’de mômes
« À Bul’de mômes, où j’étais salarié à mi-temps, j’ai été accueilli, soutenu… On m’a fait confiance je me suis structuré auprès de cette association. J’ai passé le BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Direction). Mon projet de formation a été la mise en place de cet accueil, puis je suis devenu salarié pendant 5 ans comme Directeur de l’Accueil de loisirs (pêche, confitures, grands jeux…) L’activité s’apparentait à celle d’une grosse colo : 60 enfants de 6 à 15 ans, à gérer. L’équipe que je dirigeais, comptait 5/6 personnes. La cuisine était confectionnée sur place. Nous achetions nos produits auprès de fournisseurs locaux. Pour environnement, nous avions une forêt avec un espace-cabanes, de petits ateliers … tout cela en bord de Loire à Lussault. Cette activité a couvert mes années de 2013 à 2017. À un moment où l’association a pris mauvaise tournure – amalgame de problèmes : difficulté de renouvellement des bénévoles, pléthore de salariés, suppression des contrats aidés, modèle économique remis en question…- je me suis impliqué pour la sauver. J’ai laissé mon poste à une nouvelle directrice, pour devenir vice-président de l’association et intervenir dans son sauvetage. Ce projet de sauvetage a été mené de front avec Johanna »

Ouverture internationale
Jérémie, en parallèle avec l’activité Bul’de mômes, a monté, en 2005, avec un groupe de jeunes qui avaient, comme lui, la fibre de l’aventure – Étienne, Thomas… – l’association Émulation, avec l’aide de Omar Benbedra pour créer l’entité juridique. « Comme nous avons monté cette association en nous réunissant dans un salon de thé qui s’appelait Elinkine, nous avons donné ce nom à notre projet, Elinkine étant un village de Basse-Casamance. Notre but était de développer des activités socio-culturelles en France, pour ensuite, partir au Sénégal et au Maroc, et venir en soutien à la réalisation de projets en cours. On a organisé des événements musicaux pour lever des fonds : festivals costumés dans des abbayes, monastères, création de peintures en live… Nous avons accueilli jusqu’à 1500 personnes par fête… Pour moi, cela a représenté l’école du savoir-faire pour accroître mes connaissances dans tous les domaines de la communication à l’électricité… On a appris sur le tas à organiser ces événements, établir des budgets, réunir et coordonner les équipes (billetterie, accueil des artistes, gestion du bar). Pour la fête où nous avons accueilli 1500 personnes, nous avons mobilisé 250 bénévoles, artistes et techniciens. Une vingtaine de personnes constituait le noyau dur de notre association. Les artistes étaient tous bénévoles (on offrait juste le couvert). Les levées de fonds provenaient des entrées vendues quelques euros, des ventes de boissons et de sandwiches. C’était extraordinaire de vivre une fête, hors du commun, pour une bonne cause ! »

© collection particulière

Périple Maroc-Sénégal
« Quand je suis monté dans un camion qui devait nous conduire à St-Louis du Sénégal, je n’avais jamais voyagé. Le projet prévoyait la plantation d’arbres… À l’époque, j’étais hyper révolté, cela m’a permis d’ouvrir les yeux, sur la réalité et m’a donné le goût de continuer à mener cette vie de combat pour plus de justice…. Sur place, l’idée a été de travailler avec les petites associations locales, de vivre comme tout le monde dans des cases, de manger la même chose chaque jour, d’être en rage de voir des enfants mendier, et sur tout cela, l’accueil fut tellement chaleureux, le goût de la rencontre tellement fort ! J’ai fait 2 fois l’aller et le retour. Les rencontres au Maroc ont été formidables et nous sommes retournés y travailler dans la permaculture et la construction écologique, en fabriquant des habitations en terre – dômes en terre adobe – qui sont antisismiques. »

© collection particulière

Mode de vie
« J’avais un toit au-dessus de la tête : mon père m’hébergeait. Je travaillais dans la restauration l’hiver, l’été, je faisais les vendanges… plusieurs fois en Suisse avec Thomas… Ça a développé, chez moi, une grande faculté d’adaptation. Je ne suis expert en rien, mais je possède des compétences multiples. L’envie m’est venue d’avoir un vrai métier, afin de pouvoir affirmer – ça je sais faire ! En 2019, j’ai obtenu mon CAP de plombier-chauffagiste. Métier que j’exerce en contrat court, en intérim… »

© collection particulière

Point actuel
« Je suis devenu formateur BAFA (formation bivouac : comment gérer le confort, l’hygiène…) Je suis coprésident de Graine Centre, réseau régional
d’éducation à l’environnement. C’est une fédération qui regroupe 85 associations qui focalisent leurs activités sur l’environnement.

Et millière raboton, homme de loire ?
« En 2018, au moment du lancement de Gueule de bois, j’ai fait la formation permis bateau et j’ai décroché ce permis. C’est sur le conseil de Thomas que je suis venu à l’association. J’ai tout de suite apprécié la liberté d’être sur la Loire, découvert et adhéré à l’esprit millière raboton, homme de loire, caractérisé par son ouverture d’esprit, sa faculté d’accepter les gens tels qu’ils sont, et de les respecter. L’envie de bien faire est là, en permanence, pour pacifier les rapports… À souligner que durant l’été 2021, en parallèle avec ma saison millière raboton, homme de loire, j’intervenais également auprès de La Rabouilleuse, à Rochecorbon. C’était formidable de vivre deux aventures complémentaires, les bateaux sont différents, l’esprit plus « voileux» à La Rabouilleuse, c’est ainsi que j’ai beaucoup appris sur la navigation hors moteur : Avec Clément, j’ai eu une approche impactante sur l’écologie du fleuve – les dérives du sable, les barrages… À millière raboton, homme de loire, je retrouvais mes grandes passions sur la faune, la flore, la batellerie ligérienne, le paysage… Ce double attelage dynamique m’a considérablement ancré dans ma profession de marinier !

À quand votre prochaine balade avec Jérémie pour pilote ?

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